Suite à l’élection présidentielle de 2020, plusieurs réactions continuent de se faire entendre. Au rang de celles-ci, on note cette d’Abass KABOUA, le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) qui soutient la candidature de Faure GNASSINGBE. Au cours d’une conférence de presse ce 27 février, Kaboua donne son point de vue sur la situation et revient notamment sur les manquements de certains adversaires du président sortant.
L’élection présidentielle de 2020 au Togo, a vu le président sortant, Faure Essozimna Gnassingbé, être proclamé vainqueur, du moins provisoirement. Ce verdict n’a pas du tout fait l’unanimité chez certains opposants au régime en place. C’est notamment le cas de Agbéyomé Kodjo qui entend passer par tous les moyens pour montrer qu’il est le véritable gagnant de cette élection.
Revenant sur cette situation, Abass Kaboua affirme que si quelqu’un doit avoir une telle attitude, ce ne serait pas Agbéyomé. Il appui son affirmation par une déclaration de 2015 dudit candidat qui disait sur une radio privée togolaise que : dès lors que la cour constitutionnelle prononce un résultat électoral, aucun recours n’est possible, si ce n’est d’accepter les résultats tels quels ».
Par ailleurs, kaboua a estimé qu’à cause de Kpodzro, Fabre a vu les choses lui passer par la gauche comme d’habitude. « Kpodzro a définitivement terminé Fabre et son parti », a ajouté Kaboua.
Aussi, revenant sur le cas Tchassona Traoré, kaboua s’interroge en ces termes : « en 2015, Tchassona Traoré a dénoncé beaucoup de choses qui n’ont pas été corrigées, malgré tout il se présente encore à la présidentielle de 2020 ; où est la cohérence ? ». Tout ceci, explique selon Kaboua, l’impréparation et l’incohérence de certains opposants.
Enfin, le leader du MRC invite Monseigneur Kpodzro à déposer sa candidature pour 2025, car il aurait plus de chance de gagner que Agbéyomé Kodjo. Poursuivant sa communication, le dirigeant du MRC a appelé toute la classe politique au respect des lois, et conseille à Agbéyomé d’attendre les résultats de son recours plutôt que de vouloir organiser une manifestation qui risque d’avoir un effet pervers selon lui.
La rédaction L’Emissaire