M. Abdou Karim Sall, le ministre de l’Environnement et du Développement Durable a annoncé lors d’une rencontre avec la presse que les sachets d’eau vendus dans les boutiques et les gobelets utilisés pour servir du « café Touba » seront interdits à partir du 20 avril 2020. Cette décision fait suite à la nouvelle loi relative à la prévention et à la réduction de l’indice sur l’environnement des produits plastiques, promulguée par le président Sénégalais, le 20 janvier dernier.
Pour sa part, Dakar Greenpeace Afrique salue la dernière décision du ministre sénégalais de l’environnement et du développement durable, Abdou Karim Sall, d’interdire les plastiques à usage unique comme les sachets d’eau et les gobelets.
« Cet engagement renouvelé des autorités sénégalaises constitue un grand bond en avant dans le cadre de la lutte contre la pollution plastique dont les impacts négatifs sur les écosystèmes terrestres et marins sont notables, avec en outre, des conséquences graves sur la santé publique des sénégalais», selon Awa Traoré, chargée du campagne océans de Greenpeace Afrique.
Par ailleurs, dans le cadre de sa campagne panafricaine de lutte contre les déchets plastiques, Greenpeace Afrique a promis continuer à soutenir les initiatives durables du gouvernement sénégalais. Et ce, tout en rappelant la nécessité d’étendre le champ d’application de la loi 2015-09 du 21 avril 2015 relative à l’interdiction de la production, de l’importation, de la détention, de la distribution, de l’utilisation de sachets plastiques de faible micronnage et à la gestion rationnelle de déchets plastiques. Le but étant d’arriver à une interdiction complète des sachets à usage unique.
Toute solution à la crise mondiale de la pollution plastique devrait contribuer à une « transition juste vers une économie sans plastique», a ajouté Mme. Awa Traoré.
Quant au Togo, une loi y a été votée il y’a quelques années, interdisant la commercialisation de sachets plastiques. Mais aujourd’hui en 2020, où en est-on ? Comment parvenir à traduire cette volonté en acte, assurant ainsi un environnement plus sain aux populations ?
Djamiou ABOUDOU