
Le Togo s’engage dans une démarche proactive pour structurer des financements durables grâce aux obligations vertes, un instrument crucial pour mobiliser des capitaux en faveur de projets à fort impact environnemental. Une formation destinée aux cadres nationaux a débuté le mardi 10 juin à Lomé et se poursuivra jusqu’au 13 juin, marquant une étape importante dans cette initiative.
Cette initiative est soutenue par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et vise à renforcer les compétences techniques des acteurs nationaux. L’objectif est de garantir une bonne compréhension des exigences liées à l’émission des obligations vertes, en conformité avec le Cadre ESG (environnemental, social et de gouvernance) du pays.
Au cours de cette formation, les participants seront formés sur les standards internationaux en matière d’obligations durables, les étapes de structuration d’une émission verte, ainsi que les mécanismes de suivi et de transparence exigés par les investisseurs.
Lors de l’ouverture des travaux, Binta Sanneh, représentante résidente du PNUD, a souligné l’importance des obligations vertes : « Les obligations vertes apparaissent comme un instrument stratégique pour mobiliser des capitaux à long terme à des conditions favorables. »
Cette formation intervient dans un contexte où le Togo ambitionne de diversifier ses sources de financement tout en intégrant les enjeux environnementaux dans sa stratégie de développement. En se dotant des compétences nécessaires pour accéder au marché des obligations vertes, le pays entend financer durablement ses projets prioritaires, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, de la gestion des ressources naturelles, de l’assainissement et de la résilience climatique.
L’Émissaire