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保护海洋的历史性协议

Dans une déclaration récente, le Secrétaire général de l’ONU a salué ce qu’il a qualifié d’« avancée historique pour l’océan et pour le multilatéralisme ». Le traité, souvent désigné par son acronyme anglais BBNJ (Accord se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale), a atteint le seuil des 60 ratifications nécessaires pour entrer en vigueur. Ce jalon sera effectif à partir du 17 janvier 2026.

Adopté en juin 2023, le BBNJ couvre plus des deux tiers de l’océan mondial, un espace jusqu’ici fragmenté. L’accord instaure un cadre unificateur qui comprend :

  • Règles obligatoires de conservation et d’usage durable de la biodiversité.
  • Aires marines protégées en haute mer.
  • Partage équitable des bénéfices issus des ressources génétiques marines.
  • Évaluation d’impact environnemental.
  • Transfert de technologies et renforcement des capacités scientifiques.

Le Secrétaire général a déclaré : « En deux ans, les États ont transformé leurs engagements en actions, démontrant ce qu’il est possible d’accomplir lorsque les nations s’unissent pour le bien commun ».

L’entrée en vigueur du BBNJ arrive à un moment crucial. En août, une commission s’est réunie à New York pour préparer la mise en œuvre du traité, abordant des questions essentielles telles que le financement, les règles de procédure, et la création d’un secrétariat. Adam McCarthy, coprésident de la commission, a souligné l’urgence de ces tâches, car la première conférence des États parties au traité est prévue pour 2026.

L’ONU alerte sur l’état critique des océans : moins d’un tiers des cibles de l’objectif de développement durable n° 14 sur la préservation des océans sont en bonne voie. Actuellement, seulement 8 % de la surface marine est protégée, loin de l’objectif de 30 % fixé pour 2030. De plus, l’océan absorbe environ 90 % de l’excès de chaleur dû aux gaz à effet de serre, entraînant des températures record et un quatrième épisode mondial de blanchissement des coraux.

Les petits États insulaires, en première ligne face à la montée des eaux, exigent que la gouvernance du traité prenne en compte leurs besoins spécifiques, notamment en matière de soutien financier et de représentation. Les États fédérés de Micronésie ont appelé à la reconnaissance du « statut distinct des peuples autochtones en droit international ».

La Conférence des Nations unies sur l’océan tenue à Nice en juin a été un catalyseur politique, avec des centaines d’engagements volontaires annoncés. À New York, cet élan doit se traduire par des modalités concrètes pour l’inscription des aires protégées et le partage des données. Le futur centre d’échange d’informations scientifiques devra garantir un accès équitable à ces données pour tous les pays.

Le BBNJ n’est pas qu’un slogan ; c’est un cadre juridique contraignant face à la triple crise planétaire – changement climatique, perte de biodiversité et pollution. Le Secrétaire général a insisté sur le fait que cet accord est une bouée de sauvetage pour l’océan et l’humanité. Pour que cet accord soit efficace, il est impératif de renforcer les capacités des pays les moins avancés et de garantir leur accès aux données scientifiques.

Dans l’immédiat, António Guterres appelle à élargir le cercle des parties et à soutenir une mise en œuvre rapide. Sa conclusion résonne comme un rappel urgent : « La santé de l’océan est celle de l’humanité ». Bien que le droit soit désormais en place, le véritable défi commence maintenant

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