Le Togo franchit une nouvelle étape dans son engagement environnemental avec le lancement de l’élaboration de son deuxième budget vert pour l’exercice 2025. Après une phase pilote réussie qui a abouti à la création du premier budget vert en 2024, le pays élargit désormais son périmètre institutionnel.
Une formation a débuté ce mardi 21 mai, réunissant plus de 70 points focaux des ministères et institutions concernés. Organisée par le ministère de l’Économie et des Finances, cette session de travail vise à familiariser les acteurs techniques avec la thématique émergente de la budgétisation verte et ses méthodologies.
Pendant 13 jours, les participants seront formés sur les notions de base des changements climatiques et de la protection de l’environnement. Ils aborderont également le processus de budgétisation verte et la méthodologie intégrant les changements climatiques et l’environnement dans le cycle budgétaire.
Le gouvernement togolais entend ainsi intégrer pleinement les aspects liés aux changements climatiques et à la protection de l’environnement dans la planification budgétaire. Pour le budget vert de 2025, 13 nouveaux ministères et deux institutions supplémentaires seront inclus dans le processus.
Le premier budget vert, pour l’exercice 2024, s’élevait à 118,2 milliards FCFA, répartis entre neuf ministères. Sur ce montant, 96 milliards FCFA étaient dédiés à la lutte contre le changement climatique et 22 milliards FCFA à la protection de l’environnement. Ce nouvel exercice verra donc une expansion significative des ministères et des ressources allouées à ces enjeux cruciaux.
Cette initiative fait partie des efforts continus du Togo pour répondre aux défis climatiques et environnementaux tout en promouvant un développement durable. Le gouvernement togolais, en collaboration avec ses partenaires, reste déterminé à intégrer ces préoccupations dans toutes ses politiques publiques et à mobiliser les ressources nécessaires pour les adresser efficacement.
Avec ce deuxième budget vert, le Togo réaffirme son engagement en faveur d’une gestion budgétaire responsable et durable, intégrant les dimensions environnementales et climatiques. Les citoyens et les parties prenantes sont encouragés à soutenir ces efforts pour un avenir plus vert et plus résilient.
L’EMISSAIRE