Le Grand Lomé se prépare à renforcer sa résilience face aux inondations grâce à une initiative prometteuse lancée par l’Agence nationale pour la protection civile (ANPC). Le 12 septembre 2024, une rencontre a été organisée pour valider une étude de gestion des inondations dans le District autonome du Grand Lomé (DAGL).
Intitulée « Aléas et risques d’inondation – atténuation des inondations dans le Grand Lomé », cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Climate Risk et Early Warning System (CREWS), financé par la Banque Mondiale. L’étude vise à identifier les zones les plus vulnérables aux inondations, à proposer des options prioritaires et à formuler des recommandations pour réduire les risques.
Parmi les zones à haut risque, on retrouve l’ouest de Lomé, les bas-fonds, les vallées et les zones lacustres, qui souffrent d’une faible capacité de stockage des eaux. Nelson Akibode, directeur de la prévention, de la coopération et des affaires humanitaires à l’ANPC, a souligné que « nos centres urbains, semi-urbains et zones rurales ne sont plus épargnés par les inondations. Malgré les efforts du gouvernement, le réseau de drainage actuel n’est pas capable de contenir l’intensité des pluies que nous subissons ».
Cette initiative s’inscrit dans un contexte où le Togo a récemment adopté un schéma national d’analyse et de couverture des risques, renforçant ainsi son dispositif de réduction des risques de catastrophes. Grâce à ces efforts, le Grand Lomé espère améliorer sa gestion des inondations et protéger ses populations vulnérables.
L’Émissaire