Ce jeudi, la capitale togolaise accueille une importante réunion sous-régionale axée sur l’élaboration de textes visant à éliminer le mercure. Supervisé par le ministère de l’Environnement, cet événement rassemble des experts et des représentants du Togo, du Burkina Faso et du Sénégal, ainsi que des délégués de plusieurs autres nations africaines. Également présents à la réunion sont des représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du Secrétariat de la Convention de Minamata sur le mercure, en collaboration avec l’ONU Environnement.
Cette rencontre, qui s’étalera sur deux jours, offre une plateforme aux parties prenantes pour élaborer des textes juridiques en vue d’une élimination définitive du mercure.
Pathé Dièye, Coordinateur général du Programme Spécifique International (SIP) sur le Mercure, a souligné : « La tenue de cet atelier est motivée par la mise en œuvre du programme sur le mercure. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement, à travers la Convention de Minamata sur le mercure, a financé ce qu’on appelle le Specialised international program (SIP) pour éradiquer le mercure. À travers cela, des réglementations doivent être élaborées afin de limiter les dégâts que le mercure est en train d’engendrer un peu partout dans le monde. »
Outre l’élimination du mercure, les experts visent également à trouver des substituants viables pour faciliter leur adoption par les populations. De plus, ils souhaitent soutenir les mécanismes de suivi et de surveillance, notamment en fournissant un appui en appareil de protection.
Il est à rappeler que le Togo s’est doté depuis deux ans d’un plan d’action national pour la réduction et l’élimination du mercure.
Cette réunion témoigne des efforts concertés déployés par les nations africaines pour faire face aux défis environnementaux et pour garantir un avenir plus sûr et plus sain pour les générations futures.
L’Emissaire